L’OSTÉOPATHIE, CONTRE L’INFERTILITE FEMININE

L’ostéopathie peut aider dans le traitement de l’infertilité féminine lorsque cette dernière ne résulte pas d’anomalie médicale ou biologique, mais dans ce cas elle peut être un complément au traitement médical.

En travaillant la mobilité des organes du petit bassin, sur la vascularisation, et sur l’axe hormonal elle permet d’aider à la fécondation et à la nidation des embryons.
Ainsi , l’intervention de l’ostéopathe se fait sur 2 zones principales :

La zone pelvienne:

Sur le squelette et les articulations (sacro iliaque, sacrum, coccyx, lombaires) et sur les organes (utérus, trompes, ovaires et les ligaments qui sont les moyens de fixations et de suspension du système gynécologique).
Suite à des anomalies « mécaniques » de type chocs, chutes (même anciennes) et problèmes posturaux, ou suite à des infections, séquelles chirurgicales (entraînant des adhérences, brides), et même grossesse précédente si l’infertilité est «secondaire».
Les manipulations viscérales permettent également d’avoir une action primordiale sur la vascularisation des organes.

La région crânienne:

Pour une action sur la régularisation des hormones (axe hypothalamo-hypophysaire-ovarien) et sur le stress. En effet le stress entraîne une augmentation de la sécrétion de cortisol (par le biais du système ortho sympathique). Le cortisol utilise les mêmes transporteurs hormonaux que la progestérone, or c’est la progestérone qui permet l’implantation de l’embryon. Il faut savoir que ces traitements ne sont efficaces que si on prend en considération le traitement global de la patiente ainsi que la dimension psychosomatique et émotionnelle. Ce travail peut se faire aussi en prévention, lorsque le couple décide de commencer à essayer d’avoir un enfant.

Il est nécessaire d’appliquer une thérapeutique médicale et/ou ostéopathique sur un certain nombre de cycles avant de modifier l’infertilité.

L’infertilité en chiffres : ce qu’il faut savoir

Le taux de conception spontanée est de 15 à 25% par cycle pour un couple normalement fertile : soit 1 chance sur 4 à 6 pour concevoir lors de rapports normaux en période pré ovulatoire.
En l’absence d’anomalies, un couple sur 4 seulement conçoit au cours du 1er mois, 60% en 6 mois, 80% en 1 an et 90% en 18 mois.
On parle d’infertilité réellement au bout de 2 ans.
Interviennent :
-la date des rapport et leur fréquence par rapport à l’ovulation
-la qualité de chaque cycle (si beaucoup d’ovocytes anormaux par cycles)
-caractère anormal de la plupart des œufs fécondés